Publié par : gperra | 28 octobre 2012

Extraits du chapitre sur les écoles Steiner-Waldorf dans le livre de Paul Ariès

– Le rapport de l’IME de Saint-Julien de Sault (Yonne) remarque :

« Tout ce qui a été observé pendant la matinée (de 9 heures à 12 heures) est en totale contradiction avec ce qui est énoncé dans le projet d’établissement. La pédagogie développée dans les différentes classes ne permet absolument pas aux enfants de développer leurs potentialités cognitives, leurs possibilités d’expression, de communication et leur créativité. La méthode d’enseignement ne ressemble en aucune façon à une méthode active. (…) On assiste plutôt à un bourrage de crâne. Les jeunes sont transformés en de simples exécutants, gentils mais béats. On ne leur demande surtout pas de réfléchir. Tous les programmes d’enseignement dans les différents champs disciplinaires sont basés sur des thèmes mythiques et mystiques. (…) Les savoirs enseignés sont parfois erronés.  » (cité par Paul Ariès dans Anthroposophie, enquête sur un pouvoir occulte, p. 230) 

– Le rapport sur l’école de Sorgues (Vaucluse) conclue :

« Les élèves ne sont jamais en contact avec des écrits porteurs de sens, aucune trace de problèmes (…), aucune trace d’apprentissage scientifique (…), aucune question posée par les élèves, conduite exclusivement magistrale n’offrant pas l’opportunité d’intervenir (…). Les élèves ne sont jamais mis en situation de réfléchir, de mobiliser leur savoir pour réaliser une tâche (…). On est toujours dans une pédagogie de l’imitation très directive qui interdit toute créativité. Les productions stéréotypées en témoignent. » (cité par Paul Ariès dans Anthroposophie, enquête sur un pouvoir occulte, pp. 229-230)

– Le rapport sur l’école de Monteils (Gards) précise :

« Les activités organisées ne laissent aucune place à l’esprit critique. » (cité par Paul Ariès dans Anthroposophie, enquête sur un pouvoir occulte, p. 229)

– Le rapport sur l’école de Saint-Menoux (Allier) note :

« Une confusion parfois étrange entre croyances, interprétations et connaissances scientifiques. » (cité par Paul Ariès dans Anthroposophie, enquête sur un pouvoir occulte, p. 229)

– Enfin le rapport de la MILS, en décembre 2000 est sévère :

« Le constat préoccupant sur le niveau des enseignants, fait par l’Éducation Nationale s’explique : les enseignants ne seraient pas recrutés pour leur formation intellectuelle et pédagogique, mais pour leur « parcours qualifiant de vie ». Ils doivent, selon Steiner, marquer les enfants par la maîtrise qu’ils ont de leur tempérament. (…) Comment s’étonner alors des retards signalés par le rapport d’inspection et l’incertain respect du décret du 23 mars 1999 sur les méthodes actives ? Pour Steiner, l’enfant doit d’abord imiter, puis imaginer, et seulement à l’adolescence acquérir des connaissances intellectuelles. L’éducateur n’est plus un enseignant, mais quelqu’un dont la « profession devient un sacerdoce, où la nature humaine elle-même est conduite vers l’éveil à la vie. (…) Comment s’étonner aussi du refus affirmé d’un contrôle par l’État par l’ensemble des écoles Waldorf-Steiner de par le monde ? » (rapport de la MILS, décembre 2000) (cité par Paul Ariès dans Anthroposophie, enquête sur un pouvoir occulte, p.231)

On peut certes regretter que M. l’Inspecteur Grocoslas ne semble pas avoir assez tenu compte de ces observations lors de la rédaction de ses conclusions. Sans doute la lecture de mon article paru sur le site de l’UNADFI (site) lui aurait-elle apporté un utile complément d’information.


Réponses

  1. A reblogué ceci sur La Vérité sur les écoles Steiner-Waldorf.


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